CODESOHO ?

Le COMITE de DEFENSE et de SOUTIEN de L’HOPITAL de ST-CLAUDE est une association. Il a pour objet de défendre l’Hôpital Public de Saint-Claude par tous moyens appropriés. Il a été créé en 1992.

QUE DEFEND CODESOHO ?

NOUS DEMANDONS LA REOUVERTURE DES SERVICES de MATERNITE de type 1, du service de PEDIATRIE associé à un service de CHIRURGIE PERMANENT suivi d’hospitalisation.  Ceci est particulièrement vital pour la population du Haut-Jura !

Pourquoi ?

Sur l’année 2016, le nombre d’accouchements à la maternité était de 342.  L’activité était au-delà du seuil de 300 accouchements/an (limite  de fermetures). La planification de la fermeture est alors déjà connue de tous.

En 2017, la désinformation circule. La maternité ne serait déjà plus en mesure d’accueillir les futures mamans. Et, d’après l’ARS, les femmes ne pourraient plus y accoucher en sécurité.  En conséquence, toujours d’après l’ARS, la fermeture de la maternité est décidée pour que les bébés naissent en toute sécurité…Le discours produit ses effets. Tout naturellement, les familles commencent à s’organiser, confrontées aux doutes. Malgré tout, 291 bébés naissent encore à la maternité et ce, dans des conditions tout à fait normales : aucun incident à déplorer !

En 2018, la date de fermeture de la maternité tombe et la chirurgie ne sera plus qu’ambulatoire. Ce sera le 16/04/2018. Mais, c’est 9 jours avant, sans en avoir été informé, que le personnel trouvera les portes d’accès à la maternité cadenassées !!!

La chirurgie suivie d’hospitalisation était en forte activité , la chirurgie orthopédique performante, appréciée. Sa cessation oblige les patients à de longs déplacements, des hospitalisations loin des familles.

Le recrutement de médecins obstétriciens est entaché par l’ARS qui les en dissuade, leur annonçant que de toute façon, la maternité fermera. Et pourtant, Codesoho apporte des solutions, réussit à trouver des soignants prêts à s’installer.

La population se rassemble à de très nombreuses reprises devant leur hôpital, Elle manifeste, pétitionne, se rend devant la Préfecture à Lons le Saunier, et devant l’ARS à Dijon, vote pour la réouverture des services, les recours en Justice, entre autres nombreuses actions.

Rien n’y fait. Même avec l’opposition affirmée des élus locaux et régionaux, le ministère de la Santé, l’ARS ainsi que la direction de l’hôpital se renvoient la responsabilité des décisions et n’entend aucun de nos arguments.

Depuis 2018, malgré la fermeture de 3 services essentiels et alors que l’ARS avançait que les économies ainsi réalisées résorberaient les pertes financières de cet hôpital, force est de constater que le déficit de l’hôpital est toujours bien là : 3M€ en 2016 , 3,7 M€ en 2017 et 3,4 M€ en 2020 !! (comme pour tous les hôpitaux publics en France).  Alors, où est la logique ?

En 2019, le taux d’équipement dans le Jura était de 2,4 lits pour 1000 habitants, inférieur à la moyenne nationale qui est de 3,1. (451 places en médecine, 134 places en chirurgie et 45 lits en obstétrique soit 630 lits).

Les mécanismes de financements basés sur la T2A dont la tarification est complexe et sous-cotée, poussent les hôpitaux à multiplier les actes facturés, afin de maintenir un maximum d’activités et s’éviter de nouvelles fermetures de services, mais plus ils facturent d’actes, plus ils génèrent de pertes !!!

L’ARS dans son plan de réorganisation prévoit la mise en place d’un centre périnatal dont l’intérêt reste limité, l’ouverture d’un centre de chimiothérapie que l’on attend toujours, d’un centre d’imagerie (public/privé…) pourvu d’un IRM  et d’un scanner tout neufs , toujours en l’état de projet, de places en dialyse supplémentaires, etc, etc… 5 ans plus tard, rien, 5 ans de désert pour les patients.

Une plateforme « Pharmacie » devrait voir le jour à Lons, OK, mais au détriment de celle qui aujourd’hui assure en temps réel les besoins de l’hôpital de saint-Claude !?  

Des menaces pèsent sur le laboratoire d’analyses, le maintien des urgences 24/24 et de la ligne de SMUR !

Voici, entre autres raisons, pourquoi le déclin de notre hôpital public, et de notre système de soins dont la qualité ne peut plus être assurée. Ces décisions, ces choix politiques éloignent l’accès aux soins, créent des grands centres de références surbookés, en manque de personnels et toujours de moyens.

La population nourrit une forte colère face à cette situation. Codesoho représente son mécontentement. Notre combat se poursuit et se poursuivra aussi longtemps que nécessaire !

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